Le premier sera d’aider le consultant à repérer les émotions négatives qui le perturbent (anxiété, jalousie, pulsions de mort, soif de vengeance…etc...)
Le second d’être un miroir neutre, objectif et bienveillant. Cette position permettra au praticien de ne pas glisser insidieusement dans un rôle de « décideur » à la place du consultant . Le praticien permettra de percevoir plus clairement ses motivations, ses sentiments, ses émotions, ses zones de faiblesse et de force, d’ombre et de lumière, sans jugement.
Le troisième visera à rendre responsable le consultant ou plus exactement à ce qu’il admette et comprenne sa part de responsabilité dans chaque situation rencontrée, sans culpabilité mais avec lucidité.
Le quatrième est de lui permettre d’améliorer ses relations en sortant du sempiternel triangle: sauveur, persécuteur, victime. L’acquisition progressive d’une meilleure gestion de son émotionnel et une compréhension profonde de ses positions psychologiques au sein des conflits lui permettront de modifier considérablement le regard qu’il porte sur lui-même ainsi que sa relation à « l’autre » tant au niveau personnel que professionnel.
Le cinquième est une meilleure connaissance de soi qui l’amènera pas à pas à identifier avec plus de précisions quels sont ses besoins, ses attentes, comment ceux-ci se sont construits durant l’enfance.
Cette identification doit permettre de faire des choix « d’adulte », compatibles avec le principe de réalité.
Le sixième est de soutenir le consultant dans sa conquête de l’autonomie, celle-ci est fondamentale ! Car l’être ne peut mûrir, grandir, se libérer de ses chaînes que s’il accepte d’être pleinement acteur et auteur de sa vie, en toute autonomie.
Le septième est l’accompagner dans tous les passages difficiles car une thérapie ou psychothérapie n’est pas « un long fleuve tranquille » que l’on traverserait calmement, en plein émerveillement….
Les résistances peuvent être multiples, les refus de changement soutenus par la peur de l’inconnu, de la transformation, jalonnent ce parcours… le retour de souvenirs douloureux que le consultant tentait d’enfouir au plus profond de sa mémoire peut être extrêmement déstabilisant.